Question à propos de la résurrection (12:18-27)
Les deux plus grands commandements (12:28-34)
Le Christ est-il le fils de David ? (12:35-37a)
« Méfiez-vous des scribes » (12:37b-40)
Les deux pièces de la veuve pauvre (12:41-44)
Puis les sadducéens, qui disent qu’il n’y a pas de résurrection, vinrent lui demander : « Enseignant, Moïse nous a écrit que, si un homme marié meurt sans enfant, son frère doit prendre sa veuve et donner une descendance à cet homme. Il y avait sept frères. Le premier s’est marié, mais il est mort sans laisser de descendant. Le deuxième s’est marié avec la veuve, mais lui aussi est mort sans laisser de descendant. Il est arrivé la même chose au troisième. Aucun des sept n’a laissé de descendant. La femme aussi est morte, en dernier. À la résurrection, de qui sera-t-elle la femme ? Car les sept l’ont eue pour femme. » Jésus leur répondit : « N’est-ce pas pour cela que vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne connaissez ni les Écritures ni la puissance de Dieu. En effet, quand ils ressusciteront, les hommes ne se marieront pas et les femmes ne seront pas données en mariage, mais ils seront comme des anges dans le ciel. Mais sur le fait que les morts sont ressuscités, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, dans le récit du buisson épineux, que Dieu lui a dit : “Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob” ? Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes grandement dans l’erreur. »
Un scribe qui s’était approché les avait entendus discuter. Comme il avait vu que Jésus leur avait bien répondu, il lui demanda : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus répondit : « Le premier, c’est : “Écoute, ô Israël : Jéhovah notre Dieu est un seul Jéhovah. Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force.” Le deuxième, c’est : “Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.” Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe lui dit : « Enseignant, ce que tu as dit est très bien. Tu as parlé en accord avec la vérité : “Il est un seul, et il n’y en a pas d’autre que lui.” Et l’aimer de tout son cœur, de toute sa pensée et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut bien mieux que tous les holocaustes et les sacrifices. » Voyant qu’il avait répondu intelligemment, Jésus lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Après cela, plus personne n’eut le courage de l’interroger.
Cependant, alors qu’il continuait à enseigner dans le Temple, Jésus demanda : « Pourquoi les scribes disent-ils que le Christ est le fils de David ? Poussé par l’esprit saint, David lui-même a dit : “Jéhovah a dit à mon Seigneur : ‘Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que je mette tes ennemis sous tes pieds.’” David lui-même l’appelle Seigneur. Alors comment peut-il être son fils ? »
Et la grande foule qui était là l’écoutait avec plaisir. Pendant qu’il enseignait, il dit encore : « Méfiez-vous des scribes qui aiment circuler en longs vêtements, être salués sur les places de marché et avoir les premiers sièges dans les synagogues et les places les plus en vue dans les repas. Ils prennent aux veuves tout ce qu’elles ont, et pour se faire remarquer, ils disent de longues prières. Ils recevront un jugement plus sévère. »
Ensuite, il s’assit en face des troncs du Trésor et regarda comment la foule y mettait de l’argent. De nombreux riches mettaient beaucoup de pièces. Puis une veuve pauvre arriva et mit deux petites pièces de très peu de valeur. Jésus appela ses disciples et leur dit : « Vraiment, je vous dis que cette pauvre veuve a mis plus que tous ceux qui ont mis de l’argent dans les troncs du Trésor. Car tous ont mis de leur superflu, mais elle, qui est pauvre, a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Jésus enseigne ses disciples à se méfier des scribes qui aiment se faire remarquer
Jésus fait remarquer le don d'une veuve pauvre