Les soldats se moquent de Jésus (15:16-20)
Jésus est cloué sur un poteau au Golgotha (15:21-32)
Mort de Jésus (15:33-41)
Les soldats l’emmenèrent dans la cour, c’est-à-dire dans le palais du gouverneur, et ils rassemblèrent toute la troupe. Ils l’habillèrent d’un vêtement pourpre, tressèrent une couronne d’épines et la lui mirent sur la tête. Puis ils se mirent à le saluer en disant : « Bonjour, Roi des Juifs ! » Ils le frappaient aussi sur la tête avec un roseau et lui crachaient dessus. Et ils s’agenouillèrent et s’inclinèrent devant lui. Finalement, après s’être moqués de lui, ils lui enlevèrent le vêtement pourpre et lui remirent ses vêtements. Puis ils l’emmenèrent dehors pour le clouer sur un poteau. De plus, ils réquisitionnèrent un passant qui revenait des champs, un certain Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, et ils lui firent porter son poteau de supplice.
Ils l’emmenèrent à l’endroit appelé Golgotha, ce qui se traduit par « lieu du Crâne ». Là, ils essayèrent de lui donner du vin mélangé avec une drogue, de la myrrhe, mais il ne voulut pas en prendre. Et ils le clouèrent sur le poteau, puis ils se partagèrent ses vêtements en les tirant au sort pour savoir qui prendrait quoi. Il était environ neuf heures du matin quand ils le clouèrent sur le poteau. Et l’inscription indiquant de quoi on l’accusait disait : « Le Roi des Juifs. » De plus, deux malfaiteurs furent attachés à des poteaux à côté de lui, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche. Et les passants l’injuriaient. Ils secouaient la tête et disaient : « Pff ! Toi qui voulais démolir le Temple et le reconstruire en trois jours, sauve-toi toi-même en descendant du poteau de supplice. » Les prêtres en chef et les scribes, eux aussi, se moquaient de lui entre eux, en disant : « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Que le Christ, le roi d’Israël, descende maintenant du poteau de supplice. Si nous voyons cela, nous croirons. » Même ceux qui étaient sur des poteaux à côté de lui l’insultaient.
À partir de midi et jusqu’à trois heures de l’après-midi environ, tout le pays fut plongé dans l’obscurité. Vers trois heures, Jésus cria d’une voix forte : « Éli, Éli, lama sabaqthani ? », ce qui se traduit par : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » En entendant cela, quelques-uns de ceux qui étaient près de lui se mirent à dire : « Écoutez ! Il appelle Élie. » Alors quelqu’un courut tremper une éponge dans du vin aigre, la mit sur un roseau et lui donna à boire, en disant : « Attendez ! On va bien voir si Élie vient le descendre de là. » Mais Jésus poussa un grand cri, puis il expira. Et le rideau du sanctuaire se déchira en deux, de haut en bas. Quand l’officier qui était en face de Jésus vit ce qui s’était passé au moment de sa mort, il dit : « Cet homme était vraiment le Fils de Dieu. »
Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin. Parmi elles se trouvaient Marie de Magdala, Marie mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé ; ces femmes l’avaient accompagné et servi quand il était en Galilée. Il y avait là également beaucoup d’autres femmes qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
Jésus est habillé d'un vêtement pourpre
Jésus sort de Jérusalem en portant son poteau
Les soldats partagent les vêtements de Jésus et réalisent une prophétie
L'officier reconnait Jésus comme le Fils de Dieu